L'information doit devenir une tâche permanente

L'information doit devenir une tâche permanente

Après le OUI des électeurs à la solution du consentement présumé, la Confédération doit s'assurer, lors de la mise en œuvre de la loi, que chaque personne vivant en Suisse est informée de son droit de refuser la transplantation d’organes. Elle doit tout mettre en œuvre pour s'assurer que personne ne se voit prélever des organes contre son gré. Le OUI au décret Frontex implique également l'obligation de veiller à la protection des droits de l'homme aux frontières de l’UE. Enfin, la création cinématographique suisse sort renforcée et plus compétitive grâce au OUI à la loi sur le cinéma.

Pour le PEV, le OUI du peuple à la modification de la loi sur la transplantation d’organes n'est pas tant un oui à la solution du consentement présumé qui est contestable sur le plan éthique. Il s'agit plutôt d'un oui au don d'organes en soi. Il est bien connu que ce n'est pas l'ouverture au don d'organes qui est absente, mais la confirmation écrite de la volonté personnelle de chaque individu. C'est maintenant au Conseil fédéral de tenir sa promesse faite avant le vote. Il doit garantir que tous les groupes de la population soient informés avec soin et sur la durée : les personnes qui ne veulent pas que leurs organes soient prélevés en fin de vie doivent savoir qu’ils doivent s'y opposer proactivement de leur vivant. La Confédération doit tout mettre en œuvre pour garantir que personne ne se voit prélever des organes contre sa volonté.

Pour ce faire, un travail d'explication et d'information complet et continu est nécessaire. L'objectif doit être que le plus grand nombre possible de personnes déclarent et consignent leur volonté pour ou contre le prélèvement de leurs organes. Cela représenterait un grand soulagement pour toutes les personnes concernées, les proches, le personnel médical et les receveurs d'organes.

La création cinématographique suisse sort renforcée

En votant OUI à la loi sur le cinéma, les électeurs ont décidé de renforcer la place cinématographique suisse et sa compétitivité. A l'avenir, les fournisseurs de streaming étrangers seront traités de la même manière que les chaînes de télévision nationales. Ils devront également investir 4 % de leur chiffre d'affaires réalisé en Suisse dans la création cinématographique suisse. Mais ils en profiteront aussi eux-mêmes : ils réaliseront des bénéfices sur leur chiffre d'affaires avec les productions dans lesquelles ils investiront. Et ils pourront ensuite les intégrer dans leur propre offre.

Oui à la protection des frontières extérieures de l’UE et des droits de l'homme

Les citoyens ont également dit OUI à l’augmentation du personnel et des moyens techniques de Frontex, l’agence de surveillance des frontières et des côtes. La Suisse pourra ainsi continuer à remplir son obligation de membre de l’Espace Schengen de participer à la protection des frontières extérieures de l'UE. Pour le PEV, il est cependant indispensable que la Suisse s'engage au sein des organes dirigeants de Frontex pour assurer une amélioration de la protection des droits de l'homme à ces frontières. Il faut instaurer une obligation de rendre des comptes et d’assurer un contrôle efficace du travail de l’agence.

Contacts :

Lilian Studer, Présidente du parti et Conseillère nationale : 076 575 24 77
François Bachmann, Vice-président (Romandie) : 079 668 69 46

Marianne Streiff, Conseillère nationale : 079 664 74 57  
Roman Rutz, Secrétaire général : 078 683 56 05
Dirk Meisel, Responsable de la communication : 079 193 12 70