Trahison sans précédant du commerce et de la gastronomie évitée - pour le moment

Trahison sans précédant du commerce et de la gastronomie évitée - pour le moment

Le conseiller national Nik Gugger a hier demandé instamment au Conseil national de ne pas faire sombrer la loi sur les loyers commerciaux lors des débats d'entrée en matière. Le Conseil a finalement suivi cet appel et, avec la majorité la plus étroite possible de 91 voix contre 89, dont les trois votes des conseillers du PEV, a accepté ce projet de loi. Il retourne maintenant à la Commission afin de le développer pour la session d'hiver.

Le projet de loi stipule que les entreprises touchées par la fermeture obligatoire lors du confinement dû au Corona doivent bénéficier d'une réduction de loyer de 60%. 

Le Conseiller nationale PEV Nik Gugger a appelé le Parlement à prendre ses responsabilités et à créer enfin une sécurité juridique. "Sinon, nous allons laisser tomber les entreprises et en particulier l'hôtellerie et la restauration comme des vieilles chaussettes. La trahison envers eux serait sans précédent, d'autant plus que le Parlement avait lui-même suscité des espoirs", a averti Nik Gugger. Un revirement à 180 degrés serait clairement contre-productif. Il a appelé à l'aide au nom des commerçants, car dans la situation actuelle "le désespoir parmi les commerçants est grand", a déclaré Nik Gugger. 

Aucune interférence avec la liberté économique et la garantie de propriété

Lors de sa prise de position, Nik Gugger a souligné que selon des avis juridiques indépendants, la loi sur les loyers commerciaux ne constitue par une atteinte à la liberté économique ni à la garante de propriété. Le projet de loi ne contient aucune surprise d'aucune sorte justifiant une non entrée en matière.

Nécessité d'agir pressante

La nécessité d'agir reste toujours présente. Un sondage actuel montre que dans deux cas sur cinq, les propriétaires refuseraient d'entrer en matière. Dans les deux tiers des cas, les discussions n'aboutissent pas ou ne permettent pas de trouver une solution adéquate. De nombreux propriétaires attendent qu'une décision soit prise par le Parlement. Ainsi, ce sont actuellement 100'000 emplois qui sont sur la sellette et cela après que 33'000 emplois ont déjà été perdus au cours du premier semestre. Et sans compter que la véritable vague de faillite n'a pas encore commencé. 

Les deux côtés profitent

Le PEV est convaincu que les deux parties profiteraient d'une réduction de loyer. En effet, si un commerce doit fermer, car le loyer ne peut plus être payé, le propriétaire perd également son locataire et donc de l'argent. « Nous sommes heureux que la majorité du Conseil ait finalement accepté le projet. Cela nous donne la possibilité de lancer cette bouée de sauvetage aux nombreuses entreprises concernées qui en ont un besoin urgent », a déclaré Nik Gugger. 

La crise se poursuit

N'oublions pas qu'il s'agit d'une réduction de loyer pour deux mois de confinement. La deuxième vague de la crise ne fait que commencer. On estime que 3 entreprises sur 5 n'y survivront pas. « C'est pourquoi nous avons besoin d'une solution durable pour les locataires de commerces », estime Nik Gugger.

Contact :

Nik Gugger, Vice-président et Conseiller national : 079 385 35 35
François Bach­mann, Vice-président (Roman­die) : 079 668 69 46
Roman Rutz, Secrétaire général : 078 683 56 05
Dirk Meisel, Chargé de communication : 079 193 12 70